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Le réveil de nos volcans

Il arrive qu’un corps s’ennuie.

Il est de notre responsabilité de lui redonner le goût du partage et de la créativité.

Le réveil de nos volcans

Corps qui pleure, corps qui rit


 

C’est du bonheur, un corps qui parle, joue, s’amuse ; qui s’ouvre, vibre ; qui sait écouter, entendre, dialoguer, et respirer profondément ; qui ne vit pas dans la peur.  Sa nature étant respectée, il s’en dégage une grâce à nulle autre pareille. Il y a comme une légèreté, comme de la simplicité, une évidence, et cette fluidité corporelle n’a rien à voir avec des caractéristiques physiques telles que le poids, la taille ou l’âge.  Il est vivant, véritablement vivant. Il est délié et articule la vie comme un comédien articule un texte. Il y met le ton. Il est sensuel.

 

Lorsque nous le croisons, nous ressentons instantanément que cette personne est « bien dans sa peau » et cette harmonie attire notre attention, qu’on le veuille ou pas.  Son soleil intérieur irradie l’entourage de sa lumière et de sa chaleur.  Son rayonnement fait l’effet d’un aimant et nous éprouvons le besoin de nous rapprocher de celui ou celle qui semble vivre ce qui est notre véritable nature.  


C’est au-delà de la séduction, c’est un corps en amour.

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